Actualités sur le crédit

Les ménages ayant acheté leur résidence principale résistent mieux à la crise.

Seulement voilà, la valeur d’un bien est soumise à des variations. « le marché immobilier est devenu beaucoup trop spéculatif. une bulle immobilière s’est constituée». En 1991, la France connaissait un krach immobilier. Son économie était paralysé avec une récession dès 1993. Après avoir connu une hausse de plus de 200% entre 1984 et 1991 , le marché immobilier  s’est littéralement effondré avec une baisse de plus de 30% !

L’histoire s’est de nouveau répétée. La bulle est réapparu début des année 2000 pour de éclater avec la crise des « subprimes » en 2009.

« Nous ne retenons pas les leçons de l’histoire »

L’excès de valorisation des biens qui s’est accentué encore avec le contexte lié au covid , va bientôt appelé à un changement de paradigme. Les prix de l’immobilier vont finir par caler car ils dépendront des revenus des ménages. Soutenu par une politique monétaire et de taux crédit  très accommodante, l’immobilier en a fortement profité. Sauf qu’aujourd’hui, les taux remontent et que les salaires stagnent … en dépassant largement les revenus des particuliers, cela devient  dangereux et le tour de visse des banques n’aidant pas, les actifs immobiliers vont vite plonger. « Entre l’augmentation du chômage, les conditions d’accès au crédit moins favorable et des ménages historiquement endettés, l’offre ne trouvera  plus d’acquéreurs » . Autre indicateurs significatifs, de nombreux investisseurs ont parié sur l’immobilier de bureau ou locaux commerciaux. Mais la crise du covid est passé par là en accentuant désormais le télétravail et la digitalisation. Forcément très endettés par ces produits immobiliers, il va falloir éponger les pertes et donc vendre, quitte à éponger des dettes avec des ventes d’immobilier d’habitation. A cela , s’ajoute les décès liés au papy boom et des biens forcément à la vente.

L’offre de logement sera plus importante, mais  sans « acquéreurs ». Prix trop élevés, resserrement des conditions de prêts, baisse de la demande. Les prix finiront évidemment  par baisser !

« les Français retrouveront une solvabilité courant 2022 et un pouvoir d’achat immobilier grâce à cette baisse »

Les différentes mesures de soutien à l’immobilier ont connu quelques restrictions depuis 5 ans et les futures mesures sur l’immobilier « dite anti-énergivores » auront  un impact. « Le choc d’offres » tant souhaité par le gouvernement pourrait avec une bulle éclaté voir progressivement le jour. « Tous les soutiens au développement immobilier s’érodent progressivement, l’intention ferme des banques à faire respecter un taux d’effort ou d’endettement en dessous des 35%  et les diagnostiques immobiliers plus rigides permettront probablement de donner un coup de frein sur les prix »

Les professionnels de l’immobilier et toutes les activités (diagnostiqueurs, déménageurs, agents  immobiliers, décorateurs, artisans du bâtiment, architectes, géomètres, …) qui environnent ce secteur économique ont donc  tout intérêt à ce que les prix reculent. Le nombre de transactions augmentant, naturellement, tous ces acteurs économiques profiteront de ce cercle vertueux . Projeter une baisse de 20% au niveau nationale n’est plus une ambition folle. Au contraire ! l’immobilier a besoin d’une remise à zéro pour repartir sur des bases solides et jouer un rôle efficace  dans un circuit économique atone.

 

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