Certains établissements financiers ont dû se résoudre à suspendre les crédits immobiliers durant l’été, suite à l’augmentation des liquidités.  « Plus assez de marge de manœuvre, et pour couronner le tout, un taux d’usure trop encadrant et plus du tout protecteur « , précise Hugo Maurel, fondateur d’IDEALTAUX , courtier en crédit immobilier.
Dans ce contexte, tout devient vite angoissant. Et pourtant !
Même si les refus de dossiers se multiplient (quasi 45%), à cause notamment du taux d’usure, on peut imaginer une fin d’année plus vertueuse.  » Avec la hausse des taux, l’effet ciseaux du taux d’usure exclut trop de candidats au crédit immobilier  » alerte Estelle Laurent , porte-parole de l’AFIB – Association Française des Intermédiaires en Bancassurance.
La rentrée de septembre apportera une issue positive avec en octobre un positionnement du secteur, nettement plus favorable.
« La baisse de l’OAT permet déjà aux banques d’être plus rentables, et d’avoir davantage de lattitude sur les beaux dossiers, quand il s’agit de baisser un taux. La concurrence sera rude quand les bons profils se présenteront  » souligne Hugo Maurel

Naturellement, le nombre de prêts accordés a baissé de plus de 11%  (source CRÉDIT LOGEMENT ). Il y a une adaptation de la clientèle qui désormais prépare son projet,  » en se constituant un bas de laine, en veillant à acheter au juste prix, et qui analyse les contours du crédit. La frénésie immobilière a prix un sacré coup dans l’aîle, mais on constate que les emprunteurs consultent de plus en plus de courtiers, avant d’entamer leur  recherche de biens immobiliers.

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