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Un banquier, vous avez dit ? Non le service des impôts …

Souvent décrié pour son rôle répressif, l’administration fiscale endosse depuis quelques temps une casaque un peu plus sociale.  En dépit de la digitalisation à outrance, de l’informatique qui pourrait éloigner l’usager du service public, les agents des impôts s’investissent sur un volet plus humain qu’on n’avait pas l’habitude de leur dédier. « Au soutien de leur territoire et de l’économie locale ! »   Aux côtés des petites et moyennes entreprises, ils apportent un soutien fort et toutefois encore méconnu.

« Au soutien de leur territoire et de l’économie locale »

Les PME-TPE ont comme recours d’aller frapper à la porte de leur banquier.

« On se tourne plus facilement vers eux. Ils ont leur casquette de conseiller. Mais quand on a peu d’ancienneté dans l’exercice, c’est un peu compliqué » reconnait un jeune créateur.

Peu connus, les services des impôts des entreprises offrent des solutions auxquelles personne ne penseraient et forcément moins cher que son banquier. « Les entreprises proposent et ensuite on dispose ». Autrement dit, il faut une collaboration importante entre les deux parties pour ensuite établir un concordat et respecter ses engagements.

« Combien de fois un patron de PME est allé quémander une facilité de caisse ou un dépassement exceptionnel suite à des délais de paiement trop important de ses clients. Quelle entreprise n’a jamais eu une trésorerie fragile quand elle démarre et je ne vous parle pas des frais ponctionnés… » explique Camille Delay, responsable du Marché des Professionnels.

En l’espèce, il n’est pas toujours facile d’avoir le retour espéré par son banquier et pour de multiples raisons. Du côté de l’administration, c’est une autre interprétation et dans ce cas, elle n’est pas là pour enfoncer davantage une entreprise supportant une difficulté passagère. Au contraire !

« Les habits de banquiers leur vont si bien » confie Hugo Maurel, Fondateur d’IDEALTAUX, spécialiste du Crédit Professionnel.

Les contrôleurs des impôts sont disposés à comprendre, étudier et apporter une réponse rapide lorsque l’entrepreneur doit payer ses cotisations.

« Je ne n’imaginais pas un seul instant obtenir un accord aussi vite. Je me suis déplacé lors d’un rdv avec le Contrôleur des impôts. Nous avons trouvé un compromis qui satisfaisait les deux parties. Ça ne me coûte quasi rien et grâce à sa clémence, je peux payer mes salariés. En 30 minutes, mon problème a été solutionné. » confiait un pharmacien en Aquitaine.

Même confession d’un jeune patron d’entreprise de maintenance industrielle dans les Hauts de France qui n’en revient toujours pas : « il m’a offert un délai avec un échéancier que je peux évidemment anticiper quand je le souhaite. Le contrôleur s’est intéressé à mon activité. En constatant mes délais clients et mon poste client, il n’a pas hésité un instant. Grace à lui, je continue mon activité et évite la cessation de paiement ».

Et pourtant, le service des impôts des entreprises n’est pas formé à cela. Le percepteur s’est mué en « Conseiller  de banque » et permet aujourd’hui de consolider les trésoreries d’entreprises. « C’est un vrai paradoxe ! mais un compromis efficace. Bravo aux agents des impôts qui participent dans l’ombre au développement des territoires »

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