Actualités sur le crédit

L’investissement locatif à l’épreuve de la crise sanitaire

Avec la crise , le secteur de l’immobilier locatif est profondément touché.

Est-ce le bon moment pour investir ?

Les Français affectionnent particulièrement la pierre. Avec les circonstances actuelles, l’immobilier est une valeur refuge attractive. Pour autant l’affecte ne doit pas entrer dans la danse lorsqu’un investisseur se lance sur ce type de projet. La rentabilité est l’enjeu numéro 1. « Plus le prix d’achat est bas et le loyer élevé, et plus l’opération est intéressante » explique Hugo Maurel. Se mouvoir en prédicateur serait une opération trop risquée. Il est beaucoup trop tôt pour connaître la tendance du marché. « On marche sur des œufs » ;  les prix de l’immobilier commence à stagner et les candidats à l’investissement locatif se font plus rares, assorti de refus bancaires de plus en plus nombreux.

« Les taux d’intérêt bas sont pourtant favorables aux investisseurs » explique un agent immobilier , mais « pas le contexte » rétorquent un banquier. Les beaux profils sont toujours financés, mais lorsque le projet est  approximatif, et atteint la limite des 33% du taux d’endettement, il ne faut surtout pas s’entêter. Mieux vaut attendre des jours meilleurs et préparer son investissement…car les banques ont resserré leurs critères d’octroi de crédit.

« L’ investissement locatif est encore plus regardé »

L’examen de la demande de prêt est encore plus scruté que l’achat d’une résidence principale. Différents critères sont pointés du doigt comme la capacité de l’investisseur à se substituer au crédit, le marché de l’emploi nauséabond avec les défaillances de locataires. « Les impayés de loyer vont courir les rues » s’inquiète un spécialiste, compte tenue de la conjoncture économique. En se préparant à cette éventualité, souscrire une assurance loyer impayé, est une garantie importante, mais pas suffisante. Il y a d’autres garants comme la garantie du locataire. « C’est un dispositif qui prend en charge la totalité des loyers non payés pendant 36 mois ». Mais est-ce suffisant pour rassurer un marché qui se contracte de plus en plus. les plus audacieux auront certainement des emplettes fructueuses à effectuer.

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